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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 13:37

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Les hauts et les bas du Soleil jouent directement sur la météo de l’Hémisphère nord. Ainsi, en intégrant le cycle solaire aux modèles climatiques employés pour prévoir le temps, il serait également possible d’améliorer les prédictions sur le réchauffement, suggère une étude publiée dimanche.


De nombreux experts s’accordent à dire que les variations de l’activité solaire (selon un cycle de 11 ans) sont, avec le volcanisme, les principales sources naturelles du changement climatique . Pourtant, il est difficile de prouver ce lien étant donné qu’aucun instrument adapté n’existe.

 

C'est pourquoi une équipe de météorologues britanniques, dirigée par Sarah Ineson du Met Office, a analysé les données les plus récentes sur les rayonnements ultra-violets émis par le Soleil. Ces données, fournies par le satellite SORCE ont permis de mettre au point un tout nouveau modèle océano-atmosphérique prenant en compte ces informations. D’après les résultats publiés hier dans Nature Geoscience, la cohérence avec les observations faites sur Terre entre 2008 et 2011 est totale : des hivers froids en Europe du Nord et aux Etats-Unis, parallèlement à des hivers doux en Europe du Sud et au Canada.

 

"Etant donné la quasi-régularité du cycle solaire de onze ans, notre découverte pourrait permettre d'améliorer la prédiction climatique à l'échelle décennale pour les régions situées hors des tropiques, densément peuplées", estime les chercheurs. Chose étonnante toutefois, d'après ce modèle, les variations des UV solaires auraient un impact strictement régional. Ils n’influent quasiment pas sur la moyenne des températures au niveau de la planète toute entière. De plus, le rayonnement UV pourrait être beaucoup plus important que ne le pensaient les scientifiques.

 

Des lacunes dans le nouveau modèle


Ces nouveaux éléments sont importants car le rayonnement ultra-violet du Soleil joue un rôle fondamental dans le réchauffement de la stratosphère, située entre 12 et 50 kilomètres d'altitude, et dans la chimie de l'ozone, explique la climatologue allemande Katja Matthes. "Par exemple, une variation de quelques pourcents des UV solaires au cours du cycle de onze ans peut entraîner des changements de l'ordre de quelques pourcents dans la concentration d'ozone, d'un degré dans la température tropicale, et jusqu'à 25 % dans la vitesse des vents dans la stratosphère", ajoute-t-elle.

 

Ces changements se répercutent ensuite sur la basse atmosphère et la surface de la Terre selon des processus encore mal connus.


Mais comme l’indique la climatologue, le nouveau modèle utilisé présente un certain nombre de lacunes. L’effet de l’ozone, par exemple, a été négligé, de même que le rayonnement du spectre visible et infrarouge qui ne sont probablement pas en phase, ceux-là, avec le cycle du Soleil. Les résultats obtenus doivent donc être validés par des observations plus complètes et sur une période plus longue pour devenir tout à fait exploitables.

 

 

constantesolaire.png

 

 

 

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Reconstitution des variations de température moyenne à partir des cycles solaires :

Damons et  Jirikowic (Laboratory of Isotope Geochemistry and the NSF-Arizona Accelerator Facility for Isotope) ont tracé en 1992  la courbe de variation de la température de moyenne de la Terre à partir de la connaissance des différentes composantes du cycle d'irradiance (SCHWABE, GLEISSBERG, SUESS)- courbe bleue- , et ils ont pu l'extrapoler jusqu'en 2164 ! Les tendances qu'ils mettent en évidence sont conformes à ce que nous constatons notamment depuis le 17 ème siècle, elles devraient donc être valables j'usqu'en 2164 !

La courbe bleue de la température moyenne décrit un refroidissement de la températre de la basse atmosphère au 21ème sicle !.

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