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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 08:12

blé

 

En 2011-2012, pour le blé, « le tandem Russie-Ukraine comblera sans mal la baisse de production attendue en Europe et par conséquent reviendra exporter vers les marchés habituels qui sont l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient », indiquait Agritel vendredi.

 

« En blé, le volume cumulé destiné à l'exportation sur la zone (Ukraine et Russie, ndlr) atteindrait les 18 millions de tonnes dont 60 % fourni par la Russie », explique l'organisme de conseil.

 

En orge et maïs, l'Ukraine confirme son leadership face à la Russie en fournissant la quasi-totalité des volumes qui seront exportés (2,8 Mt et 7,3 Mt respectivement).

 

En colza, l'Ukraine jouera un rôle puisque sera disponible à l'exportation un volume légèrement supérieur à 1 million de tonnes de colza, en baisse par rapport à l'an dernier.

 

En tournesol, la Russie et l'Ukraine conserveront respectivement leur place de premier et deuxième producteur mondial. Les exportations sous forme d'huile promettent donc de rester dynamiques.

 

Céréales/Monde
Les prix devraient baisser mais rester élevés (FAO/OCDE)

 

Au cours de la prochaine décennie, les prix des céréales devraient chuter de leurs niveaux actuels, mais rester 20 % plus élevés que la moyenne de 2001-2010. Quant à la viande, elle serait plus chère de 30 % par rapport à la moyenne, selon le rapport conjoint de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) et de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), publié vendredi.

 

« A court terme, il reste à voir comment la sécheresse en Europe pourrait affecter les marchés », observe Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE.

 

« D'ici à 2020, nous prévoyons que la consommation va croître de 93 millions de tonnes (Mt) pour le blé (à 746 Mt), de 206 Mt pour les céréales secondaires (à 1.321 Mt), de 62 Mt pour le riz (528 Mt) et de 73 Mt pour les oléagineux (507 Mt) », note Jacques Diouf, directeur général de la FAO.

 

« Il faut que l'agriculture soit attrayante, tranche t-il. Ce n'est pas avec des prix bas que nous allons améliorer les choses. Les prix élevés ont l'avantage de stimuler les investissements privés et publics qui ont tant fait défaut, mais l'instabilité qui les accompagne limite la réactivité potentielle de l'offre, car l'incertitude nuit à l'entreprise. »

 

« La véritable solution pour réduire la volatilité est de stimuler les investissements en milieu rural dans les pays en voie de développement, poursuit le directeur de la FAO. C'est là que vivent 98 % des personnes affamées et où devrait se concentrer la hausse de la démographie pour les prochaines années. »

 

En revanche, le rapport critique les biocarburants : « Cela fait des années que nous disons que les biocarburants sont une façon très coûteuse de produire de l'énergie. Il faut 1.000 $ pour éviter l'émission d'une tonne de CO2 avec les biocarburants, alors qu'une tonne de CO2 coûte moins de 30 euros sur le marché européen des quotas de carbone, fait ressortir Angel Gurria. Il y a un problème d'allocation des ressources utilisées pour les politiques publiques. L'indépendance énergétique est importante, mais il est plus important encore de s'assurer que l'humanité a assez pour manger. »

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